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Palestine: la politique à géométrie variable de l’occident

La nouvelle agression d’Israël contre les territoires palestiniens, la plus violente et la plus meurtrière depuis sept ans, et qui a fait jusqu’à maintenant plus de 200 morts du coté palestinien, n’a suscité de la part des chancelleries occidentales que des réactions vagues et timides. 

La réunion du conseil de sécurité de l’ONU tenue hier de façon virtuelle et qui s’est terminée, faut-il le noter, en queue de poisson, sans aucune déclaration conjointe, ni propositions sur un arrêt des hostilités illustre de façon claire la politique à géométries variables de l’Occident.

 S’il était question d’Occidentaux agressés, on aurait assisté à des démonstrations diplomatiques et militaires urgentes et de grande envergure, mais comme il s’agissait de Palestiniens, de musulmans, et qui plus sont en majorité des civils, il faut se contenter d’« appeler au calme ».

Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne en réunion extraordinaire, ce mardi pour discuter du conflit en cours, ne feront certainement pas mieux que le Conseil de sécurité de l’ONU. Au mieux, ils sortiront avec une déclaration condamnant la mort des civils et appelant à un cessez-le feu.  

« La spirale de la violence doit cesser au Proche-Orient. J’appelle avec force au cessez-le-feu et au dialogue. J’appelle au calme et à la paix » cette déclaration neutre et insignifiante  du président français, Emmanuel Macron sera à quelque chose près, sur ce quoi se mettrait d’accord l’Union européenne. Considérant le Hamas  comme une organisation terroriste, l’Occident, comme par le passé, va faire tout pour diaboliser la résistance palestinienne et appeler l’occasion et à demi-mots l’Etat sioniste à « éviter les victimes civiles ». 

A ces positions insipides d’un Occident qui s’est toujours montré tolérant face aux violations sionistes, s’ajoutent la politique d’autruche de plusieurs pays musulmansqui ne font pas mieux que les pays occidentaux. L’équilibrisme infect auquel s’adonne actuellement le Makhzen marocain qui a normalisé, il y a six mois ses relations avec Israël, est un exemple de ces pays qui jouent à l’autruche et qui font toutes sortes de gymnastiques politiques pour plaire autant au bourreau qu’à la victime. Quand on entend le Maroc dire qu’il suit une « profonde inquiétude » le conflit en cours entre Israël et la Palestine, on ne peut alors que se demander pour lequel des deux peuples en conflit, est destinée cette inquiétude.  

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