Le président iranien, Hassan Rohani, a déclaré avant-hier, que son pays poursuivrait les négociations nucléaires à Vienne jusqu’à ce qu’un accord final soit atteint, a rapporté l’agence de presse officielle IRNA.
Malgré les pressions de la « guerre économique » et des sanctions imposées par les Etats-Unis ainsi que les conséquences économiques de la pandémie de COVID-19, l’industrie iranienne a pu connaître une croissance de la production au cours de la dernière année du calendrier iranien se terminant le 20 mars, a rappelé M. Rohani. La campagne de pression maximale américaine contre l’Iran s’est avérée « inefficace », a-t-il estimé, saluant ce qu’il a qualifié de « triomphe » de la nation iranienne face aux sanctions américaines. Plus tôt, M. Rohani a affirmé qu’un « accord majeur » pour relancer le pacte nucléaire, également connu sous le nom de Plan d’action global commun
(PAGC), avait déjà été atteint lors des négociations et que les partenaires de l’Iran étaient convenus de la nécessité de lever « toutes les sanctions principales ». Le gouvernement américain, sous l’ancien président Donald Trump, s’est retiré du PAGC en mai 2018 et a réimposé unilatéralement des sanctions à l’Iran. En réponse, l’Iran a progressivement cessé de mettre en œuvre certains d’engagements dans le cadre du PAGC à partir de mai 2019. L’actuel président américain Joe Biden a promis de revenir sur l’accord et d’assouplir les sanctions contre l’Iran. La Commission mixte du PAGC a commencé à se réunir le 6 avril à Vienne, en Autriche, pour poursuivre leurs discussions sur un éventuel retour des Etats-Unis au PAGC et les moyens d’assurer la mise en œuvre complète et effective du PAGC.