Les frais de confinement, les prix des tests PCR, les destinations et escales figurent parmi les éléments qui font jaser plus d’un, depuis l’annonce des vols d’Air Algérie le 1er juin prochain.
Rien ne semble arrêter la polémique qui a enflammé les réseaux sociaux et les discussions de cafés car dès l’annonce de la reprise des vols lundi, en Conseil des ministres, on assiste à un débat houleux un peu partout en raison des restrictions et coûts exorbitants aux frais du voyageur qui ne sait à quel saint se vouer.
Il y a en premier lieu les restrictions de trois vols hebdomadaires de et vers la France, via Paris et Marseille, qui ne cessent de soulever des interrogations, allant parfois jusqu’à s’interroger sur le choix de ces escales dans un pays où le débat passionné n’a jamais cessé d’accompagner les petites autant que les grandes décisions. Certains vont jusqu’à s’interroger sur ces choix. Il y a bien sûr un vol hebdomadaire via la Turquie, Tunisie ou Espagne mais la polémique fait rage où certains n’hésitent pas à invoquer le syndrome « France-Afrique » dans le débat de rue.
Vient ensuite le confinement obligatoire pour les passagers dès leur retour pour une longue durée (cinq jours) dans des hôtels offrant les conditions sanitaires requises, aux frais du voyageur qui s’interroge, outre du coût, sur la nature des liquidités. Il se peut qu’ils seront versés en Euros mais à combien s’élève la facture au quotidien. Il y a ensuite le paiement du test TR/PCR, limité à 36 heures avant l’heure du départ, et au frais du voyageur, qui soulève les mêmes interrogations. Mais ce n’est pas fini, l’intéressé doit signer une déclaration médicale avant le vol. En cas de résultat positif, le passager sera contraint à un prolongement du confinement de cinq jours supplémentaires, toujours à ses frais, sans oublier les conditions sanitaires auxquelles il est soumis dans le pays d’accueil.
Il y a d’autres questions soulevées par les internautes, comme au sujet de l’allocation touristique ; on ne sait si elle est maintenue et quelle serait le montant, vus les frais auxquels sont soumis les voyageurs et les prix des billets d’avion qui n’ont encore été fixés, sans omettre les tarifs de l’hôtellerie en cette période de vaches maigres.
Toutes ces questions, parmi d’autres, qui viendront rendre les voyages contraignants, en temps de pandémie, rendront les voyages difficiles, voire impossibles, y compris pour les personnes aisées. Mais elles seront plus contraignantes pour les voyageurs bloqués dans les aéroports depuis longue date et qui veulent rejoindre leurs familles à tout prix.
Selon les propos rapportés par la presse locale hier, ces instructions ont soulevé un tollé au sein de la diaspora, où certains se considèrent « pris en otage » par ces mesures très contraignantes.
Il faut s’attende à une révision de cet agenda très contraignant qui -il faut le dire- ne fera qu’accentuer la tension en cette période électorale qu’on voudrait sereine et apaisée pour se faire choisir le Parlement qui sied à la conjoncture.