Après avoir laissé fleurir toutes sortes de discours haineux et discriminatoires, après avoir laissé des groupuscules aux intentions malsaines attenter en toute impunité à la stabilité et à la cohésion nationale, les pouvoirs publics mènent ces derniers jours, une offensive tous azimuts pour ramener l’ordre et la sérénité dans la maison Algérie et faire échec aux projets funestes des promoteurs du chaos.
Du président de la république, au haut Conseil de sécurité en passant le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, c’est le même langage ferme, clair, sans détours, quant à la sacralité de la sécurité, de l’unité et de la cohésion nationales. C‘est dit avec une façon on en peut plus clair, que l’ère de l’impunité, du laisser-faire et du laisser-aller est en phase d’être totalement close.
Tous les moyens sécuritaires et juridiques nécessaires pour ce faire sont en train d’être mis en place pour en finir avec la situation de non-droit créée ,entretenue et encouragée sous le règne de Bouteflika. Cette riposte attendue par la population qui n’a jamais cessé, il faut le dire, d’exprimer son indignation devant l’absence de l’état et les empiétements récurrents à la loi dans tous les espaces, peut enfin ouvrir de nouveaux horizons au pays embourbé depuis des années dans une gabegie indescriptible.
Les illusionnistes qui nous gavaient naguère de discours sur le développement et le progrès, en allant jusqu’à comparer l’Algérie à la Suisse ont fait un mal très profond au pays qu’il nous faut des années pour s’en relever. Les fruits de leur mauvaise gouvernance qu’on récolte aujourd’hui sont tellement amers qu’ils poussent des centaines de jeunes à fuir le pays au péril de leur vie. N’aurait été le sursaut populaire du 22 février 2019, l’Algérie se serait certainement trouvée comme les pays du Sahel dans l’œil du cyclone. Sauvée des mains de la Issababouteflikienne, l’Algérie fait toutefois face à d’autres attaques de parties extérieures et même internes qui mettent toute leur énergie à maintenir l’Algérie dans une zone de turbulence.
Ces parties qui ont entretenu depuis des mois les braises de la fitna et ne rêvant que de l’anéantissement de Etat algérien, sont actuellement démasquées et seront comme le montre la présente riposte des pouvoirs publics, combattu avec la plus grande vigueur. Les atteintes à l’ordre et à la sécurité publiques, qu’elles relèvent du discours ou de l’action, sont désormais criminalisées. La violence et les discours de haine qui ont tant fait de mal au pays ne seront plus désormais tolérés. C’est inévitable, les pratiques démocratiques vont triompher sous peu sur les bravades extrémistes et sans issues qui n’ont que trop pollué le débat public.