Comme annoncé via un communiqué posté sur la page électronique du conseil national économique, social et environnemental (CNESE), la rencontre consacrée aux échanges prospectifs sur l’industrie électrique et les potentialités d’exportation se tient depuis ce matin à siège de la wilaya de Blida.
Cette rencontre a été enrichie par la participation d’ ‘experts, des chercheurs ainsi que des représentants d’ambassades, notamment africaines, outre la participation de différents représentants des départements ministériels, des établissements bancaires et financiers ainsi que des entreprises publiques et privées activant dans le domaine électrique.
De nombreux opérateurs économiques et intervenants relevant des secteurs publics et privés animent les débats fixés pour cette manifestation d’ordre économique. L’important des débats a porté sur les différents aspects inhérents tant aux mécanismes de production des équipements électriques et dispositifs de soutien à l’exportation qu’aux facilitations à fournir par les différentes parties compétentes pour pénétrer les marchés internationaux.
Du côté du Cnese l’on rappelle qu’il reste bien entendu que les équipements électriques sont actuellement tirés par les marchés émergents et les infrastructures de réseaux dans ces pays, en particulier en Afrique. Toutefois l’accent a été mis sur l’analyse et la définition des attentes des acteurs concernés et la ciselure des stratégies de développement de l’industrie électrique tant sur le plan national qu’international, et ce en mettant à contribution la dynamique des principaux débouchés de ce secteur stratégique à savoir le bâtiment, les travaux publics et l’industrie des réseaux d’électricité.
Il importe de rappeler qu’au cours de ce séminaire, les participants ont émis, en direction des pouvoirs publics, des préconisations tendant à mettre en place un mode opératoire pour promouvoir l’exportation des équipements électriques d’autant que la situation économique du pays impose de changer de modèle et d’encourager les exportation hors hydrocarbures.
En effet ; il devient vital pour l’Algérie de faire cesser la situation qui devient dangereuse pour le pays, comme l’avait récemment rappelé le chef de l’état qui a mis en demeure le gouvernement de s’atteler vers la concrétisation de la diversification des exportations de sorte à abaisser, d’ici fin 2021, de 98% à 80% la part des recettes engrangées grâce aux exportations d’hydrocarbures.
Lors d’une rencontre sur la relance économique, le président de la république, Abdelmadjid Tebboune a estimé que la dépendance quasi totale de l’économie nationale à la rente pétrolière devient fatale pour l’intelligence et l’esprit d’initiative.
D’après le chef de l’état, il devient plus qu’urgent d’augmenter les exportations hors hydrocarbures à cinq milliards de dollars d’ici fin 2021, contre 2 milliards actuellement.
Enfin, il reste pertinent de rappeler que les entrées de devises étrangères en Algérie ont chuté de près de moitié ces cinq dernières année.