Le nouveau gouvernement sera engagé dans une véritable course contre la montre. Finie la récréation ! Après l’intermède politique consacré à la campagne électorale, puis les effets générés par les scores enregistrés, reconduisant pratiquement, si l’on peut s’exprimer de la sorte, de la carte traditionnelle, le retour à la relance économique s’impose de lui-même.
Plusieurs motifs plaident pour une re-concentration sur la chose économique.
L’envolée des prix du pétrole et du gaz, offrant, comme du pain béni, un contexte favorable à l’Algérie, puis l’embellie sociale et sanitaire. Malgré la menace de la pandémie d’un petit virus qui a mis à genoux Etats et nations, les risques sont circonscris, ce qui a donné lieu à la réouverture des frontières et la reprise de la circulation des biens et des personnes.
La reprise du commerce régional et international offre pour l’Algérie de nouvelles opportunités, à la condition qu’on s’y engouffre sans plus tarder. La révision des contrats gaziers arrivent aussi à point pour renégocier les contrats en position de force. La reprise de l’économie mondiale après près de deux années de récession est une aubaine pour l’Algérie, car cette reprise se fait plein gaz sur la machine de production, ce qui peut signifier aussi que les prix du baril sur les marchés pétroliers vont connaitre une courbe ascendante qui pourrait avoisiner les 85 dollars, comme le prévoit notre consultant à Stokholm Noureddine Legheliel.
Par voie de conséquence, ces atouts, conjugués à une agriculture qui donne des résultats plus que satisfaisants, peuvent aboutir à une sortie du goulot de la bouteille dans lequel l’Algérie est coincé depuis cinq longues années.
