Et c’est parti. Top chrono. Comme nous le disions, le nouveau gouvernement n’aura pas le droit à l’erreur ni au round d’observation. C’est un staff en « mission expéditionnaire » qui a des objectifs ponctuels à atteindre. Marge d’erreur : zéro.
Pourquoi ce gouvernement n’aura ni round d’observation ni marge à l’erreur ? Parce que pour ce gouvernement, le parcours fléché a été tracé, le train mis sur rails, le terrain déblayé et les institutions pourvues en hommes et en compétences ; le front social a été apaisé et la machine productive en état de redémarrage. De plus, ce gouvernement Aïmen Benabderrahmane bénéficiera de la remontée spectaculaire des prix du pétrole et du gaz sur les marchés internationaux ; une manne inattendue et avantageuse qui va permettre la relance des projets porteurs et des investissements.
Le contexte interne et extérieur n’offre que peu de répit. L’Algérie est engagée dans une véritable course contre la montre. Aux frontières sud, sud-est et sud-ouest, les périls ne se comptent pas et exigent une attention H24 adoubée par la force militaire et l’information sécuritaire. Au plan économique, les frémissements socioprofessionnels poussent à plus de rigueur dans la gestion des affaires en lien avec la population. Certains secteurs ont exigé des réglages, d’autres des ajustements. C’est chose faite. Attendons de voir les résultats de chacun dans les faits impardonnables du terrain.