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Alger

Négociations sur la gestion du réservoir du Grand barrage sur le Nil

Le président égyptien, Abdel Fattah al‐ Sissi, a rejeté samedi, depuis le Soudan où il effectue une visite, l’intention de l’Ethiopie de procéder à la seconde phase de remplissage de son méga‐barrage sur le Nil.

« Nous rejetons la politique qui consiste à imposer un fait accompli et à étendre le contrôle sur le Nil bleu via des mesures unilatérales sans tenir compte des intérêts du Soudan et de l’Egypte », a‐t‐il affirmé dans une déclaration diffusée par la télévision soudanaise.

Le président égyptien s’exprimait à l’issue d’entretiens avec le chef du Conseil souverain de transition soudanais, le général Abdel Fattah al‐Burhane, et avec le Premier ministre Abdallah Hamdok.

Le Soudan, l’Egypte et l’Ethiopie mènent depuis près d’une décennie des négociations concernant la gestion et le remplissage du réservoir du Grand barrage de la Renaissance sur le Nil bleu. Le projet lancé en 2011 est destiné à devenir la plus grande installation hydroélectrique d’Afrique.

L’Egypte, qui dépend du Nil pour environ 97% de son irrigation et de son eau potable, considère le barrage comme une menace pour son approvisionnement en eau.  

Le Soudan espère que le barrage régulera les inondations annuelles mais craint que ses propres barrages ne soient endommagés si la seconde phase du remplissage est enclenchée avant de parvenir à un accord.

Addis Abeba, qui avait annoncé en juillet avoir atteint son objectif de remplissage du barrage pour la première année, dit vouloir poursuivre le processus de remplissage, qu’un accord soit conclu ou non

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