A un moment crucial où l’Algérie cherche a échapper au piège des seules revenus pétroliers, lesquels demeurent très dépendant des fluctuations du marché, et de ce fait, très aléatoires, il est de toute urgence recommandé d’aller, et vite, vers les énergies alternatives, créatrices de nouvelles richesses et de postes de travail, et génératrices de gros bénéfices, si l’Algérie, qui est tout indiqué, de par son soleil, à devenir leader mondial dans les énergies renouvelables, solaires et géothermiques. D’où l’utilité apparente de cet entretien.
Votre consortium est composé de plus de huit (9) compagnies spécialisées dans la production, l’installation et la gestion des énergies solaires et géothermales en tant que compagnies leaders dans leurs domaines et exploitant les dernières technologies. Ce sont surtout les wilayas du sud qui ont le plus besoin de tels procédés pour leurs applications sur l’agriculture. Avez-vous pris en ligne de compte ce travail à opérer au Sahara ?
Effectivement, 100% des sites de production d’énergie solaire seront situés au Sud de L’Algérie. La production de cette énergie sera dirigée vers le réseau électrique de la Sonelgaz (seule compagnie ayant le monopole de la commercialisation de l’électricité). Mais d’autres besoins seront satisfaits, notamment les sites agricoles, les structures militaires, les édifices et villages isolés et dont le réseau de la Sonelgaz est trop éloigné.
Pour la géothermie, les sources en nombre de 280 sont situées dans différentes wilayas. (nord, sud, est et ouest) et donc nous devons en priorité nous référer à leur positionnement géographique.
Vous dites que les équipements et composants Made In Algeria pourront satisfaire le marché national et apte à l’exportation avec la création de 1 million de postes d’emplois à l’horizon 2030. Sur quels critères vous vous appuyés pour établir une vision aussi optimiste ?
Selon L’expertise technique et scientifique de référence, il est possible que le solaire PV génère aujourd’hui moins de 10 emplois par MW nouvellement installé..
Notre capacité de production pour les 5 premières années est de 2 gigawatts mais extensible et donc la création de 200 .000 postes directs pour le solaire ; pour l’exploitation du géothermale : une moyenne de 50.000 postes.
Pour les unités de productions: l’exploitation des gisement (13 sites miniers et de 13 sites de traitement des produits ) conception et gestion des unités de traitement des eaux usées, batteries, filage électrique, filage optique, équipements électrique et électronique, bornes de recharge électrique, luminaires, structure métallique, grillage de sécurité, sécurité, maintenance, distributeurs, logistique, installateurs, administration et autres, et ce, pour une estimation de 400.000 postes directs.et 50.000 postes indirects
Les autres sites de valorisation des déchets dans les 58 wilayas et une partie des 1540 communes nous donne une moyenne de 150.000 direct et 10.000 indirects. (ramassage et traitement).
Les estimations du parc immobilier algérien sont de l’ ordre de 9.6 millions de résidences. En prenant en compte que juste 500.000 résidences privées répondant aux critères d’installation de structure photovoltaïque (surface, position, façade, ratio d’ensoleillement, financement, subventions et autres), avec les édifices publics, les commerces, les parkings, etc. seront favorable à l’installation d’une mini-centrale électrique avec des bornes de recharge électriques et à la commercialisation de l’électricité aux véhicules de demain créeront plus de 500.000 emplois. En Conclusion : nos estimations dépassent largement le chiffre de 1 millions de postes.
Le problème qui a surgi auparavant avec ce type de partenariat était justement le capital initial. Vous dites que votre consortium est prêt à procéder à un investissement important au prorata des actions et des ententes conclues avec une prise en charge des volets études, formations, gestion ,transfert technologique et l’ exportation. A quelle hauteur estimez-vous cet investissement, si ce n’est pas un secret ?
Les investissements proviendront de fonds propres et au besoin, de fonds d’investissement et de subventions internationales.
Qu’est ce qui bloque exactement pour la concrétisation de ce projet ici en Algérie ?
Une vitesse révolue et illogique de réaction de toutes les administrations, par manque de vision stratégique, par manque de volonté politique sincère au développement de l’ Algérie ; une instabilité politique permanente, des intérêts, ailleurs, le manque de considération aux promoteurs du projet, aux chômeurs, et aux algériens qui se noient en mer méditerranée par l’ absence de perspectives d’avenir, un laxisme avéré pour les porteurs de projet, une administration trop lourde et compliquée qui tue l’Algérie et l’Algérien. Cette dernière, l’administration, achemine notre économie vers un précipice et à une situation suicidaire. Une volonté manifeste aussi de figer l’économie algérienne à un sous développement permanent et à une paupérisation du peuple.
Le train s’arrête une seule fois à la gare, nos responsables n’ ont pas appris ou refusent de comprendre cela…Excuser les expressions trop chargées, le coeur est trop lourd, notre situation est dramatique.
Deux questions que j’aimerai soumettre aux responsable: savent ils que le Maroc exporte pour 300.000 $ juste en fines herbes ? Que l’Ethiopie exporte pour plus de 1 milliard $ oui 1 milliard de $ juste avec la tulipe noire (une fleur) ?