6.9 C
Alger

« Echec et mat » pour ceux qui s’attendaient à un effondrement social

L’effondrement social n’a pas eu lieu. Le tissu social est plus soudé que ne le pensaient tous ceux qui misaient sur un effondrement social imminent, sous les coups des calamités successives, sanitaires, naturelles, criminelles et autres.

   Cela devrait donner à réfléchir à ceux qui se contentent d’une demi-science pour arranger des plans de sous-sol destinés à soulever le peuple. Le stratagème, mille et une fois relooké, selon la conjoncture et les infortunes du moment, finit toujours de la même manière, c’est-à-dire « déraillé », dans le sens le plus strict du terme. 

   « Qui veut être injuste, généralise », dit l’adage populaire; rien de juste ni de plus éprouvé et adopté par le peuple. On l’a vu : avec l’assassinat-spectacle de Djemael Bensmaïl, on aura atteint le pic de la tension social, exacerbée et mise sous pression. Pourtant, c’est à ce moment précis que le reflexe social revient à ses origines, ses traditions, et retrouve vite ses repères. La guerre social n’aura pas lieu. 

   Il est vrai que la crise sanitaire a engendré une crise sociale, qui a abouti à une crise sociale, donnant cour sur une crise individuelle et psychologique ; chaque étape en générant une autre, plus profonde ; mais quand on arrive au bout, lorsqu’on s’attend à la déflagration finale, se mettent en marche les mécanismes sociaux propres à ce peuple, solidaire, fraternel et prompt au pardon et à la réconciliation pour peu que l’autre lui tende la main. 

        Cours magistral livré clé en main à tous cris d’orfraie, à tous les comploteurs, à tous les « influenceurs », de tous bords, et qui devraient méditer mille fois la leçon.

Articles de meme catégorie

- Advertisement -L'express quotidien du 11/12/2024

Derniers articles