Le ministre a évoqué la question d’espionnage, à travers notamment le programme « Pegasus », dont « nous avons dévoilé l’existence il y a environ deux ans », soulignant que « le scandale d’espionnage maroco-sioniste via ce programme de nombre de pays, de responsables et de personnalités vient confirmer nos affirmations sur cette dangereuse opération d’espionnage, qui n’est pas la première du genre. »
Par ailleurs, Belhimer a cité des articles de presse et des enquêtes, dont le site électronique « Orient XXI « , qui a révélé ces derniers jours que « le Maroc mène depuis 2009 des opérations d’espionnage au moyen de logiciels espions français et italiens ciblant des personnes et des organisations tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Maroc, dont l’Algérie », ajoutant que « les opérations récurrentes d’espionnage marocain pour la répression des libertés et la confiscation des droits sont susceptibles d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la gravité de ces agissements hostiles et vils.
Aussi, le ministre a indiqué que l’administration de Facebook avait confié la détection des fake-news relatives à l’Algérie à des médias étrangers, une décision à laquelle « nous nous sommes opposés en prenant des mesures pratiques consistant en la formation d’un groupe de suivi et d’évaluation, sous la supervision du ministère de la Communication avec la participation de représentants de nombre de secteurs, d’organismes et d’institutions concernés ».
Il a fait savoir, en outre, que le travail de ce groupe consistait à « trouver une plateforme de fact-checking en Algérie, qui sera active, d’un point de vue national, sur les pages Facebook et les sites Web et chargée de détecter les fake-news pour y faire face grâce aux compétences et efforts nationaux.
Concernant le secteur de la communication, le ministre a fait savoir que son secteur s’attelait à élaborer la loi relative à la publicité définissant les règles et conditions d’octroi de la publicité aux médias, y compris les médias électroniques, selon des normes objectives répondant aux règles de la profession et aux exigences du marché. Le cas échéant, il sera procédé à la prise des mesures qui s’imposent pour trouver des mécanismes supplémentaires afin de renforcer l’application de cette loi pour contribuer aux activités économiques y afférentes ».
Il a estimé que « la fermeture temporaire ou définitive de certaines chaînes de télévision privées entre dans le cadre des missions et prérogatives de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV), prévues dans la loi sur l’audiovisuel », relevant que « les raisons de leur fermeture étaient « strictement professionnelles et objectives ».