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Alger

Le recours à l’endettement extérieur exclu

Dans son allocution prononcée ce mardi lors de la cérémonie d’installation des membres du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), le président Tebboune a, de nouveau, exclu l’option du recours à l’endettement extérieur. 

« Si nous sommes obligés d’emprunter, nous le ferons  au niveau intérieur » a-t-il précisé. Ainsi, contrairement aux multiples prévisions fixant la fin de 2020 et le début 2021 comme date de recours à cette mesure, l’Algérie s’en éloigne de plus en plus.  

Pas question de tomber dans le piège des années 90 de déficit et d’endettement ,pas question de revenir à ces douloureuses années noires où l’Algérie s’est retrouvée soumise à toutes sortes d’injonctions de la part du FMI, de la Banque Mondiale et d’autres organismes financiers internationaux auprès desquels , elle avaient contractés des  prêts !

Aujourd’hui, l’Algérie, malgré la crise sanitaire et les impacts négatifs qu’elle a induits, s’en sort globalement assez bien. Ni l’effondrement économique, ni le recours à l’endettement étranger, ni les désordres sociaux prévus avec force arguments par certains « prophètes de malheurs » n’ont eu finalement lieu. 

L’économie nationale commence à prendre des couleurs et à sortir peu à peu du modèle qui est le sien, d’économie rentière exclusif qui ne produisait pas de richesse. 

La situation économique commence à s’améliorer nettement avec la reprise du prix du baril de pétrole, la diminution des importations et  l’augmentation significative des exportations hors hydrocarbures. De l’avis des experts, les réserves de change qui sont actuellement de l’ordre de 44 milliards de dollars vont à cette allure augmenter pour se stabiliser autour à 50 milliards de dollars d’ici la fin de l’année en cours. Comme quoi, il ne faut pas trop donner crédit, aux experts alarmistes qui n’ont pas cessé depuis des années d’augurer toutes sortes de malheurs au pays et de le pousser, à l’occasion, pour éviter la banqueroute de remettre son sort entre les bras des institutions financières étrangères. 

L’Algérie a toujours été jalouse de sa souveraineté nationale et l’expérience des années de braises où elle était assujettie à un Plan d’ajustement structurel machiavélique l’a rendu excessivement prudente à tout recours à l’endettement étranger ! Ce n’est certainement ni par bravade encore moins par populisme si le prédisent de la république a réitéré sa détermination à s’en passer des prêts extérieurs qui donnent aux préteurs le droit d’ingérence dans la gestion du pays. 

La conjoncture actuelle est certes très difficile, et cela personne ne peut le nier, mais l’Algérie qui s’est engagé dans un chemin autre que celui emprunté par l’ancien régime, peut s’en sortir et asseoir pour longtemps une économie solide et diversifiée où la compétitivité et la concurrence loyales ne seraient plus de vains mots !

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