L’année 2022 s’annonce sous de bons auspices pour l’économie du pays. Les orientations et les décisions adoptées par le nouveau gouvernement présagent d’un redémarrage imminent de l’économie nationale, une économie qui se débarrasse certes doucement mais surement de sa logique rentière.
La fabrication locale par Saïdal du vaccin anti-Covid, la relance des projets d’usines de construction de bateaux de pêche en partenariat avec des compagnies étrangères spécialisées, le parachèvement des procédures pour le lancement effectif, avant la fin de l’année en cours des différents projets structurants dans l’exploitation minière, à l’exemple de Ghara Djebilet (gisement de fer) et celui de Bled El Hadba (gisement de Phosphate), la création d’une usine de fabrication de rails, la création de deux Ecoles Nationales spécialisées dans l’agriculture saharienne… sont autant de preuves que la relance économique est bel et bien en marche et que l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages actuellement en chute libre , sera au rendez-vous dès les premiers mois de l’année prochaine.
Depuis des années, les experts n’ont jamais cessé de répéter que les problèmes du pays ont globalement pour origine, l’économie, et qu’il ne peut y avoir de solutions pour l’instabilité que vit le pays depuis des années , sans prise en charge réelle de ce volet. La Harraga, l’instabilité politique, l’insécurité, le chômage, le désœuvrement social… ont tous pour nid la crise économique.
Tout le monde maintenant sait que le mal algérien est plus économique que politique ! Sans une économie stable et performante, un pays ne peut être que sujet à toutes sortes de crises ! Que peuvent en effet générer, des pénuries successives, un chômage galopant, une folle flambée des prix, une baisse drastique du pouvoir d’achat, sinon instabilité et tensions !
Un ventre vide n’a pas d’oreille, dit-on ! On ne peut convaincre des citoyens, les engager dans des grands rêves nationaux si on ne peut pas leur assurer leur pain quotidien. Les décisions importantes prises lors du dernier Conseil des ministres témoignent de la volonté du gouvernement actuel à privilégier présentement le volet économique sur tous les autres domaines.
Ces décisions vont se traduire indubitablement sur un mieux social qui va se ressentir dans les prochains mois. Sortir de l’indépendance aux hydrocarbures, diversifier l’économie en la structurant autour d’un secteur agricole très puissant devant garantir l’autosuffisance alimentaire est le choix adopté par le nouveau staff gouvernemental. Fini les tâtonnements économiques antérieurs, finies les réformettes sans lendemains, fini le laxisme criminel dans la réalisation des projets, place à la rigueur, au patriotisme économique et à l’obligation de résultat. L’Algérie qui a déjà perdu trop de temps et gaspillé d’énormes sommes d’argent n’a plus le droit à l’erreur. L’année 2022 doit marquer la naissance réelle de la nouvelle Algérie tant attendue par les citoyens !