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Le Plan d’action du Gouvernement à l’épreuve des réalités du terrain

Composé de cinq chapitres, le plan d’action du gouvernement est axé essentiellement sur l’engagement de réformes structurelles destinées à relancer l’économie nationale et moderniser le système bancaire et financier. Les cinq chapitres, qui s’inspirent des 54 engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à savoir la consolidation de l’Etat de droit et la rénovation de la gouvernance, la relance et le renouveau économiques, le développement humain et une politique sociale renforcée, une politique étrangère dynamique et proactive, ainsi que le renforcement de la sécurité et de la défense nationale.

Le Gouvernement s’emploie, de ca fait, à travers son Plan d’action adopté par l’Assemblée populaire nationale (APN), à asseoir de nouvelles bases pour réaliser le décollage économique, à travers une révision « approfondie » de la loi sur l’investissement et une réforme du système de gestion du foncier destiné à l’investissement outre la numérisation des marchés publics et la recherche de moyens de financement alternatifs.

Nouvelles bases pour la réalisation du décollage économique

En réponse aux députés de l’Assemblée populaire nationale dans le cadre du débat sur le Plan d’action du gouvernement, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a indiqué que le Gouvernement avait finalisé la révision de la loi relative à l’investissement qui sera présentée dans les semaines à venir à l’APN.

Cette révision « profonde » a été menée « pour prendre en charge les préoccupations exprimées par les opérateurs économiques qui ont demandé la levée des obstacles qui empêchent la réalisation des projets d’investissement.

Le Premier ministre a indiqué que cette réforme donnera « des signaux forts et des garanties susceptibles d’accroître l’attractivité du pays aux investissements étrangers directs et d’établir des partenariats réels et solides à même de contribuer au développement de l’économie nationale ».
Le gouvernement entend également numériser les marchés publics en créant un portail électronique qui leur est dédié, avant la fin de l’année 2021, selon le Premier ministre, qui a affirmé que cette mesure s’inscrivait dans les mesures visant à rationaliser les dépenses et à améliorer la gestion de l’Argent public.

Le Premier ministre a indiqué que le gouvernement s’attelait actuellement à réviser le cadre législatif et réglementaire de la gestion du foncier destiné à l’investissement en vue de faciliter aux investisseurs l’obtention des assiettes foncières nécessaires pour la réalisation des projets et l’élimination du « blocage » que connait actuellement l’opération d’octroi du foncier industriel.

Le recensement du foncier industriel a démontré que de « vastes » assiettes étaient inexploitées par leurs bénéficiaires.

Concernant le financement du plan d’action que les députés avaient débattu avec « grand intérêt », M. Benabderrahmane a indiqué que le nouveau plan d’action qui vise la relance et la diversification de l’économie nationale se base sur de nouveaux modes de financement, à même de réduire la dépendance aux recettes pétrolières.

Parmi ces nouveaux modes, figure principalement le recours au marché financier par la relance de la bourse, la promotion du rôle des banques dans l’accompagnement et le soutien des investissements et des entreprises, outre l’ouverture des capitaux des banques publiques, l’ouverture de nouvelles banques privées, la promotion de la finance islamique, ainsi que l’établissement d’un partenariat public-privé pour financer des projets d’infrastructures économiques en vue de créer des postes d’emploi.

A cet effet, Benabderrahmane a annoncé la présentation du projet de loi relatif au partenariat public-privé dans les « prochains jours ».

Le Premier ministre a affirmé, dans ce contexte, que le budget de l’État était basé à 30% sur la fiscalité pétrolière et à 70% sur la fiscalité ordinaire, soulignant l’impératif de distinguer la part du secteur pétrolier en termes de recettes en devise qui oscillent entre 96 et 97% de la fiscalité pétrolière qui représente 30% du budget de l’État.

Benabderrahmane a indiqué, en outre, que les prémices d’une reprise économique commençaient à se dessiner à l’horizon, après la stagnation induite par la pandémie (Covid-19).

La reprise économique est en bonne voie avec un taux de 2,8% enregistré durant le premier trimestre, lequel devrait dépasser les 4% à la fin de l’année 2021, a indiqué le Premier ministre, ajoutant qu' »il s’agit là d’un indicateur positif pour l’emploi et la stabilité des prix.
Il a expliqué, en outre, la hausse des prix de certains produits alimentaires au niveau local, par la hausse importante des prix enregistrée sur les marchés mondiaux, induite par les retombées de la pandémie, ajoutant qu’il s’agit d’une hausse « conjoncturelle ».

« La réforme du système de subvention vise un meilleur ciblage garantissant ainsi une justice sociale », a ajouté M. Benabderrahmane, soulignant qu' »à travers la loi des finances 2021, un montant de 1.900 mds DA a été alloué à l’aide sociale, soit 23.78% du budget de l’Etat ».

2.790 milliards de DA pour l’assainissement des entreprises publiques depuis 1991

Évoquant la situation des entreprises publiques nationales, le Premier ministre a déclaré qu' »en dépit du soutien de l’Etat à ces entreprises, celles-ci sont restées dans une situation difficile » et l’enveloppe financière affectée à leur assainissement depuis 1991 jusqu’au 30 juin 2021 s’élève à près de 2790 milliards de DA.

Il a été décidé, à cet effet, de revoir la gouvernance de ces entreprises et les modalités de leurs gestion, en les soumettant à des contrats de performance stricte pour qu’elles soient l’une des piliers « importants » pour la relance économique, a-t-il dit.

Il est inconcevable de voir l’aspect commercial et productif d’une entreprise économique composé de 600 travailleurs, alors que celui administratif est de 1000 travailleurs, a relevé le Premier ministre.

Le gouvernement oeuvre à récupérer les potentialités des entreprises publiques économiques, a ajouté le Premier ministre, faisant état d’un recensement national des différentes entreprises qui se trouvent en état de fermeture ou de stagnation.

Entre autres ces entreprises, le Premier ministre a cité la société « ALZINC » de Ghazaouet, le complexe de papier à Saida, l’usine de levure à Bouchegouf, l’usine de marbre à Guelma, l’usine de verre à Tébessa, la société africaine de verre à Taher, l’usine de céramique sanitaire à Médéa et l’usine de cuirs à Sig, lesquelles constituaient « la fleur du tissu industriel de l’économie national ».

Le Premier ministre a indiqué que « certaines parties n’ont pas saisi l’occasion comme il se doit et se sont dirigées vers l’importation, ce qui nous a fait perdre des milliers d’emplois et la fermeture de centaines d’entreprises. Il est grand temps de récupérer ces entreprises et d’en faire un moyen de création de richesses et d’emplois ».

Concernant le soutien au développement dans les régions érigées récemment en wilayas, Benabderahmane a indiqué que le Gouvernement avait pris en charge cette préoccupation , par une série de mesures urgentes et des affectations financières déterminées après définition des besoins et évaluation de l’incidence financière dans le cadre d’une commission interministérielle.

Le PAG sera appliqué selon des mécanismes de suivi stricts

Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a affirmé devant les députés que le plan d’action du gouvernement, adopté à la majorité par les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), sera appliqué selon « des mécanismes de suivi stricts ».
Benabderrahmane a entamé sa réponse aux préoccupations des députés, en soulignant les principaux points qu’ils ont soulevés relatifs notamment à « l’absence des délais, d’indicateurs quantitatifs, de mécanismes de mise en œuvre et de sources de financement », en affirmant que ce plan d’action « n’a rien d’un mirage, mais il s’agit plutôt d’un plan élaboré de manière méthodique, et qui sera appliqué selon des mécanismes de suivi stricts, qui ne laisseront aucune place à l’improvisation ».

Il a affirmé, à ce propos, la détermination du gouvernement à assurer « la stricte et effective mise en œuvre » de ce plan, composé de cinq chapitres axés essentiellement sur l’engagement de réformes structurelles destinées à relancer l’économie nationale et moderniser le système bancaire et financier.

Après quatre jours de débats, le plan d’action du gouvernement a été adopté ce jeudi par 318 députés ayant voté « oui » contre 65 « non » sur les 380 députés présents, lors d’une séance plénière présidée par le président de l’APN, Ibrahim Boughali, en présence des membres du gouvernement.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de son adoption, le Premier ministre a indiqué que ce plan « devra permettre à l’Algérie d’arriver à bon port et de réaliser un rebond économique et social à tous les niveaux », soulignant qu’il constitue « un point de départ pour la concrétisation du programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune ».

En réponse aux préoccupations des députés, il a souligné que le rétablissement de la confiance du citoyen constituait la « priorité absolue » pour le gouvernement, tout comme la lutte contre la corruption et le pillage des biens publics.

Dans le même contexte, il a fait part de la volonté de l’Etat et sa détermination à récupérer l’argent pillé et détourné vers l’étranger et ce, à travers l’activation d’une série de mécanismes juridiques dans le cadre des conventions internationales, en réitérant la volonté de l’Etat de lutter « sans relâche » contre la corruption.

Il a, par ailleurs, annoncé la révision des codes communal et de wilaya à travers des ateliers de réforme qui se tiendront dès octobre prochain, en soulignant l’importance et l’efficacité de cette démarche pour le développement local.

Le Premier ministre a expliqué, en outre, que cette réforme permettrait l’instauration d’une « véritable politique » pour le planification régionale et le développement économique local.

Sur un autre chapitre, Benabderrahmane a annoncé la révision et l’actualisation du Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT) avant la fin de l’année en cours, ainsi que l’ouverture d’autres ateliers, dont celui relatif à la réforme du système national de la fonction publique.

Concernant le développement humain, le Premier ministre a indiqué que l’Algérie occupait un classement « très avancé » en matière de développement humain dans le continent africain, estimant qu' »il est injuste de nier les acquis et de donner une image sombre portant atteinte à la renommée du pays » dans ce domaine.

Ces acquis ont été salués « par plusieurs rapports internationaux qui placent l’Algérie en tête des pays africains, voire la 3ème après l’île Maurice et Seychelles en matière de développement humain », a-t-il fait savoir, ajoutant que « l’Algérie occupe aussi un classement très avancé dans la région MENA ».

Par ailleurs, Benabderrahmane a dévoilé le montant des affectations financières annuelles consacrées aux personnes aux besoins spécifiques, lequel a dépassé les 22 mds DA pour l’année 2021, rappelant que « la prise en charge de cette catégorie est effectuée via les allocations et la couverture sociale à travers les affectations financières annuelles allouées au titre du budget de fonctionnement du secteur de la solidarité ».

Il a, aussi, indiqué que la réforme du système de subvention sociale se fera à travers « le passage au virement au profit des familles nécessiteuses qui bénéficieront d’un revenu supplémentaire comme indemnisation de la hausse des prix », en évoquant, en outre, la tenue prochaine des Assises nationales de la santé, dans le cadre de la réforme du système sanitaire national.

Le PAG adoubé par la majorité par les membres de l’APN

Les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté à la majorité, le plan d’action du gouvernement lors d’une séance plénière présidée par le président de l’Assemblée, Ibrahim Boughali, en présence du Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, et des membres du gouvernement.
Le plan a été adopté par 318 députés qui ont voté « oui » et 65 « non » sur 380 députés présents.

Le PAG permettra-t-il à l’Algérie d’arriver à « bon port »?

Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane a affirmé, jeudi, que le Plan d’action du Gouvernement qui a joui de la confiance des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) permettra à l’Algérie d’arriver à « bon port » et de « réaliser une véritable relance sur tous les plans ».

Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’adoption à la majorité du Plan d’action du Gouvernement par les députés, le Premier ministre a fait savoir que le Plan en question « devra permettre à l’Algérie d’arriver à bon port et de réaliser un rebond économique et social à tous les niveaux », soulignant que ce Plan constitue « un point de départ pour la concrétisation du programme du président de la République ».

M. Benabderrahmane s’est engagé à donner au Plan d’action du Gouvernement « la dimension attendue par le citoyen, car nous voulons que le citoyen reprenne confiance en son Gouvernement et ses institutions ».

Le Plan d’action du Gouvernement a été voté par 318 « oui » et 65 « non » sur un total de 383 députés présents.

Détermination de l’État à récupérer l’argent pillé

Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a réaffirmé la volonté de l’Etat et sa détermination à récupérer l’argent pillé et détourné vers l’étranger et ce, à travers l’activation d’une série de mécanismes juridiques dans le cadre des conventions internationales.
Répondant aux questions des député lors du débat du Plan d’Action du Gouvernement (PAG), le Premier ministre a fait état de « l’adoption d’une approche globale concernant ce dossier (argent pillé) à travers la mise en place de mécanismes de coordination de haut niveau, outre le lancement d’une série de procédures avec les pays vers lesquels les fonds pillés ont été détournés ».

Il a expliqué que cette approche passera par « l’activation des outils juridiques disponibles dans le cadre des accords internationaux bilatéraux et multilatéraux, notamment la Convention des Nations Unies contre la corruption ».

En outre, ajoute le Premier ministre, « des mécanismes et des initiatives de coopération ont été activés dans le cadre d’organisations internationales spécialisées afin de suivre la traçabilité de ces biens, les localiser et échanger des informations à leur sujet ».

Concernant le mécanisme de règlement à l’amiable pour la récupération des fonds pillés détournés vers l’étranger, M. Benabderrahmane a indiqué que ce mécanisme « s’est avéré efficace dans de nombreux pays et considéré comme une pratique idéale et efficiente dans la lutte contre la corruption.

Cependant, il ne concerne pas les personnes physiques mises en cause, ni les sanctions prononcées à leur encontre, mais concerne plutôt les personnes morales, à savoir les sociétés étrangères impliquées dans des opérations de corruption, qui ont également bénéficié de ces fonds détournés dans le cadre de transactions et de projets, objet de pratiques de corruption.

Il par ailleurs réitéré « la volonté de l’Etat de lutter sans relâche contre la corruption et les corrupteurs et de récupérer l’argent du peuple pillé, et ce par la mobilisation de toutes les institutions de l’Etat, y compris son poids diplomatique, dans le strict respect de la loi et de l’indépendance de la justice ».

« L’Etat ne cédera sur aucun dinar volé ou détourné, ni aucune parcelle de terrain pillé ou détourné de sa vocation. C’est là une ‘Amana’ que nous veillerons tous à préserver ».

Le PAG dessine les contours des 54 engagements du Président Tebboune

Le Président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Ibrahim Boughali a affirmé, jeudi à Alger, que le Plan d’action du Gouvernement adopté par les députés de la Chambre basse du Parlement, « dessine les contours de l’Algérie Nouvelle » pour laquelle s’est engagé le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

Au terme de la plénière consacré au vote du Plan d’action du Gouvernement, M. Boughali a estimé que ce plan « dessine les contours de l’Algérie Nouvelle pour laquelle s’est engagé le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune ».

Pour M. Boughali, les axes de ce plan « reflètent la volonté politique sincère pour une véritable relance du développement, dans le contexte de l’attachement de l’Algérie à ses valeurs enracinées, à ses constantes et à son authenticité, d’autant qu’elle aspire à accéder au monde de la modernité en avançant à pas sûrs et avec une présence forte pour faire entendre sa voix dans les fora régionaux et internationaux ».

Boughali note que ce plan « puise sa vision du programme du Président de la République qui repose sur des institutions issues de la volonté du peuple », à commencer par le référendum autour de la Constitution jusqu’aux élections locales imminentes que le pourvoir législatif oeuvrera à « mener à bien et dont il réunit toutes les conditions de réussite afin qu’elles soient le parachèvement de l’édification des institutions démocratiques ».
Le Président de l’APN a fait part de la disponibilité de l’instance législative à « accompagner le Gouvernement, en vue d’opérer la complémentarité qui apporte avantage et bien pour la Patrie et le peuple », soulignant que le peuple algérien  » aspire à une nouvelle ère, après qu’il ait tourné une page sombre ayant connu une stagnation politique, économique et sociale, en raison de la prolifération de la corruption dans tous les secteurs, ce qui a fait perdre l’opportunité d’une véritable relance pour l’Algérie ».

A ce titre, Boughali a mis en avant la nécessité de « conjuguer tous les efforts dans le cadre de la complémentarité positive et efficace entre les Pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire et entre toutes les composantes de la société civile, qu’il appelle à « y adhérer, en vue de former un front interne capable de relever le défis dans le cadre de l’unité et de la cohésion nationale de la société civile, forte de ses institutions, à leur tête l’institution de l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN) ».

Boughali a souligné l’importance de « moraliser la vie publique et politique en termes d’agissements et de pratiques », ainsi que la nécessité de  » recouvrer la confiance perdue entre le gouvernant et le gouverné, du fait d’un cumul et de pratiques ayant tant nui et laissé des résultats négatifs ».

Plus de 22 mds DA d’affectations financières au profit des personnes aux besoins spécifiques en 2021

Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane a dévoilé, jeudi à Alger, le montant des affectations financières annuelles consacrées aux personnes aux besoins spécifiques, lequel a dépassé les 22 mds DA pour l’année 2021.

En réponse aux questions des députés lors du débat du Plan d’action du gouvernement (PAG) concernant les personnes aux besoins spécifiques, le Premier ministre a affirmé que la prise en charge de « cette catégorie est effectuée via les allocations et la couverture sociale à travers les affectations financières annuelles alloués au titre du budget de fonctionnement du secteur de la solidarité ».

Dans ce cadre, Benabderrahmane a fait état de la consécration, pour l’année 2021, d’affectations financières estimées à 22,646 mds DA pour prendre en charge 268.272 personnes aux besoins spécifiques, ajoutant que cette allocation a été attribuée à 258.973 bénéficiaires jusqu’au qu’au 31 août dernier.

Le Premier ministre a précisé que le taux d’exploitation de ces allocations jusqu’à la fin du mois dernier s’élevait à 95,53%, après épuration périodique des listes de bénéficiaires.

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