Le patron du Front de Libération nationale, Abou El Fadhl Baâdji, a été convoqué hier, le 5 octobre 2021, par le tribunal de Sidi M’hamed dans le cadre de l’affaire de la prise d’assaut du siège du parti à Hydra. De ce fait, cette convocation s’inscrit dans un contexte de crise interne qui secoue le FLN depuis les élections législatives, qui, pourtant, ont consacré, encore une fois, l’hégémonie de l’ex-parti du pouvoir comme force politique n° 1 en Algérie.
Si au lendemain de la tentative de « coup de force » contre lui, Baâdji avait promis d’ester en justice les « baltaguis » et les « pseudo-militants », coupables à ses yeux d’avoir forcé l’entrée du siège du parti et pris en otage le parti, ceux-ci, à leur tour, avaient promis de le mener devant les tribunaux pour « occupation illégale » du secrétariat général du FLN. Et là, de toute évidence, chacun campe sur ses positions. Si beaucoup de militants ont été effectivement convoqué au tribunal pour répondre d’actes qu’ils auraient menées, Baâdji a, lui aussi, été mené, finalement, devant le tribunal de Sidi M’hamed.
La convocation de Bâadji hier, constitue donc un nouveau rebondissement dans l’affaire de l’occupation illégale » du siège du Fln. Un coup dur pour le patron de l’ex-parti unique, dont les jours « sont comptés », jurent les nouveaux redresseurs du FLN. Une bataille ouverte qui aura certainement pour conséquence de rallonger la vie de la crise, à moins de deux mois des élections locales programmées pour le 27 novembre.