L’ère du relâchement diplomatique, du laisser-aller et de la permissivité félonne dans les relations bilatérales est derrière nous. Finies ces relations où l’Algérie est souvent flouée, exploitée et escroquée avec des complicités intérieures au vu et au su du peuple qui assistait horrifié à la déliquescence de l’État.
« L’Algérie ne tolérera, dans ses relations bilatérales avec ses partenaires européens, aucune ingérence dans ses affaires intérieures » a affirmé Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avant-hier lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires, tenue au Palais des Nations.
Cette déclaration forte du président de la république sonne la fin d’une époque. Les propos osés et attentatoires à l’honneur du pays que tenaient auparavant des responsables étrangers ne seront plus permis dorénavant ! L’Algérie qui met peu à peu de l’ordre au niveau intérieur en mettant fin à l’anarchie destructrice générée par les sept dernières années du régime Bouteflika, se repositionne actuellement avec force sur le plan extérieur.
Ce n’est pas les mensonges ni les singeries de certains youtubeurs algériens installés dans les capitales étrangères qui vont changer quoi que ce soit à cet état de fait. L’Algérie se reprend en main, se consolide tant au plan intérieur qu’au plan extérieur et n’accepterait plus qu’on s’ingère dans ses affaires internes ni qu’on lui manque de respect. Elle le dit et elle ne cesse désormais de le répéter, les relations entre les pays doivent être fondées sur le respect mutuel et l’égalité souveraine entre les Etats.
Les relations à sens unique qui ne prennent pas en compte l’équilibre des intérêts et dont l’Algérie a trop souffert par le passé, seront désormais bannies et l’approche « gagnant-gagnant » va prévaloir dorénavant dans toutes les relations bilatérales et tous les accords d’association.
L’Algérie a décidé de plus se laisser faire et tourner bourrique, de ne plus tolérer aucune ingérence dans ses affaires ni de laisser ses richesses exploiter à bon compte par l’impérialisme occidentale ou des roitelets orientaux. Les réactions immédiates et énergiques face aux provocations marocaines et françaises illustrent que le discours algérien correspond bien au fait et qu’un nouvel Etat d’esprit caractérisé par la fermeté et le patriotisme imprègne désormais la diplomatie algérienne. Quand on connait tous les méfaits de la « Issaba » dans la gestion des affaires du pays, on ne peut que se réjouir du nouveau chapitre que l’Algérie commence à écrire dans son histoire. La réhabilitation du patriotisme diplomatique, économique et politique en cours ne peut que déboucher sur une amélioration tous azimuts de la situation du pays.