Dans un entretien livré à « Al Qods al-Arabi », le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a révélé que l’Algérie recevra le président palestinien Mahmoud Abbas avant la fin de l’année en cours. Il a également indiqué, que la visite vise à confirmer ses positions historiques en faveur de la cause palestinienne.
Le ministre des Affaires étrangères a ajouté que l’Algérie ne négligerait pas sa mémoire, son histoire et ses principes, ajoutant ceci : « Nous savons qu’il y a un prix que nous paierons », sans en préciser plus le fond de sa pensée.
Lamamra a poursuivi : « C’est le destin de l’Algérie de rester fidèle à ses principes et à ses martyrs qui se sont sacrifiés pour que leur pays reste libre, souverain et indépendant, et demeurer constamment un soutien aux opprimés ».
Il a également indiqué que l’Algérie est toujours restée attachée à ses principes, auxquels elle ne dérogera pas, en soutenant les mouvements des peuples pour obtenir leur indépendance, même si le prix à payer est élevé. « En 1975, le président français, Giscard d’Estaing, et le secrétaire d’État américain, Henry Kissinger, voulaient punir Boumediene, surtout après la nationalisation du pétrole ; d’Estaing détestait l’Algérie et évitait tout contact et avec son peuple et avec son gouvernement ». Et « si nous relions toutes ces questions, et d’autres, nous saurons pourquoi le problème du Sahara occidental a surgi… ils avaient des calculs précis », a-t-il conclu.
« L’Algérie se considère actuellement comme un Etat en confrontation avec l’entité sioniste que nous combattions aux côtés de nos frères arabes, après que les sionistes sont arrivés à nos frontières et concluent des accords militaires, sécuritaires et de renseignement avec le voisin, le frère et l’ami ».