Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu hier, à Alger, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française, Jean-Yves Le Drian, qui effectue une visite de travail en Algérie. L’audience s’est déroulée au siège de la Présidence de la République, en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, qui avait, auparavant, eu un tête-à-tête avec le chef de la diplomatie française.
Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française, Jean-Yves Le Drian, a indiqué mercredi à Alger que sa visite en Algérie a pour objectif de « renouer une relation de confiance », marquée par le respect de la souveraineté de chacun, exprimant son « souhait » de travailler à « lever les blocages et les malentendus qui peuvent exister entre les deux pays ».
« Ce déplacement (en Algérie) a pour double objectif de renouer une relation de confiance entre nos deux pays, marquée par le respect de la souveraineté de chacun, mais aussi de regarder vers l’avenir pour travailler à la relance et à l’approfondissement de notre partenariat qui est indispensable », a-t-il indiqué dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience que lui a accordée le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
« La France et l’Algérie ont des liens profonds animés par la densité des relations humaines entre Algériens et Français, et ancrés dans une Histoire complexe », a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie française a également « exprimé le souhait de travailler à lever les blocages et les malentendus qui peuvent exister entre les deux pays », précisant qu’au cours des échanges, les deux parties ont convenu de reprendre certains axes de la coopération bilatérale. « Cela se traduira par la reprise d’un dialogue opérationnel entre partenaires sur les questions humaines et migratoires, et aussi par la reprise d’un dialogue opérationnel sur la lutte contre le terrorisme et par nos efforts communs pour assurer la sécurité de nos deux pays », a-t-il dit, exprimant aussi son « souhait que le dialogue que nous relançons aujourd’hui puisse conduire à une reprise des échanges politiques entre nos deux gouvernements en 2022 ».
« Je veux redire, ici, que l’Algérie est un partenaire essentiel pour la France sur le plan bilatéral, mais également sur le plan régional. Nous entendons continuer à coordonner nos initiatives diplomatiques pour favoriser le processus d’une transition politique en Libye à la suite de la Conférence de Paris à laquelle le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, avait représenté le Président Tebboune ».