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Pourquoi l’économie doit être « expurgée de tous les textes antinationaux »

Le président du conseil national économique et social et environnemental (CNESE) Redha Tir a estimé, hier,  qu’il faut aller vers une gestion moderne et redoubler la cadence des réformes en 2022 qui est une année charnière.  « L’économie nationale est en quête de textes plus incitatifs et une gestion administrative numérisée, transparente après le cap de la mise à jour institutionnelle », a-t-il déclaré lors de son intervention à la radio chaine 3. 

« Il faut un large et profond toilettage de tous les textes antinationaux », dit l’économiste Tir, ajoutant que « cela ne peut se faire sans dialogue public-privé utile pour une relance effective par la concertation ».

Mais, suggère-t-il, il faut aussi penser à un dialogue public-public. Lequel dialogue doit, de son avis, s’accompagner d’un diagnostic en profondeur qui doit s’articuler autour des différends relais monétaire et fiscal, juridique  et de confiance mutuelle entre le gouvernement et ses partenaires.

Tir insiste sur l’étroite collaboration publique-privée qui doit se faire dans la transparence et le principe de business-friendsheap, c’est-à-dire l’esprit de libre initiative et de confiance commerciale, faisant sienne un dicton attribué à un Nobel en économie disant « l’investissement n’est que la traduction d’une  confiance basée sur le dialogue. » La réussite de l’investissement, selon M. Tir, passe par trois axes primordiaux dont l’encouragement de la BNA à financer les entreprises, la sécurité juridique et la résorption du chômage.

« Il faut que les entreprises recrutent même en temps de crise », appuie-t-il, estimant que la conjoncture marquée par la stabilité et la volonté politiques (en attendant la sécurité des textes), le permet. « Il faut sortir des textes flexibles qui encouragent la transparence, l’honnêteté et l’intégrité au sein de l’entreprises et non des textes toxiques ou génériques coûteux pour la République », prône l’invité, tout en suggérant d’aller vers des textes qui définissent bien la récompense de l’effort à travers des règles souhaitables qui ne sous-estiment pas les pertes économique et ne sont pas néfastes à l’économie. 

« On a besoin de réformes où la parité du dinar algérien devra faire partie du package afin d’enclencher une relance qui devra être opérationnelle à partir de mai 2022 conformément aux recommandations de la conférence en 2020 sur la relance suggérée, alors, sur trois horizons.

Il faut, dit-il, respecter aussi l’échéancier d’une relance pragmatique répartie sur trois générations surtout que l’Algérie n’est pas endettée, à une croissance soutenue et jouit de satisfecit des FMI et BM sur l’engouement pour des réformes structurelles. « L’ouverture des capitaux des banques pour la performance du secteur public qui doit sortir de faits de prince à la performance commerciale compte tenu de l’intérêt général ».

L’économie monétaire est d’une importance capitale, réformer la monnaie doit être privilégié par le programme du gouvernement avec l’implication de la banque centrale. Seulement, déplore l’orateur, « la dualité du dinar pose un réel problème », car explique-t-il « c’est un mauvais incitateur pour l’investissement car cela encourage l’informel et la surfacturation massive qui demeure une bataille entre l’électorat et les groupes d’intérêt dans un État. « Si on veut un Etat moderne, il ne faut pas brûler les étapes et construire les différentes réformes pour passer de la 1re génération à la 2ème des réformes, etc.», adjoignant qu’ « avec ses atouts telle la position géostratégique, l’Algérie doit faire bénéficier ses opérateurs des différends avantage compétitifs de la nation. »

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