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Alger

Le nombre de personnes sous-alimentées dans le royaume alaouite a atteint 1,5 million

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a révélé la réalité de la famine généralisée et de l’insécurité alimentaire croissante au Maroc, où le nombre de personnes sous-alimentées a atteint 1,5 million de Marocains, et le taux d’insécurité alimentaire modérée ou sévère a atteint 28 pour cent de la population marocaine, et le taux de sous-alimentation Il était de 4,2 pour cent.

Tous ces indicateurs, qui proviennent de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, confirment la réalité de la situation difficile dans laquelle vit le peuple marocain, face aux politiques économiques et sociales adoptées par le gouvernement de l’oligarque Aziz Akhennouch et le système makhzeniste en général, où près d’un tiers de la population marocaine vit en dessous du seuil de pauvreté et de faim ; pendant ce temps, le système makhzen s’empresse de s’armer chez son allié sioniste plutôt que de se focaliser sur le développement local.

Malgré l’empressement du Maroc à emprunter, puisque Makhzen a récemment demandé un prêt de 150 millions d’euros à la France pour couvrir ses dépenses sociales, et a payé tous ses alliés comme intermédiaires pour obtenir un prêt de 1,5 milliard de la Banque mondiale, et une semaine auparavant, il a demandé un prêt de 200 millions de dollars de la Banque Africaine de Développement (BAD).

Tout cet argent que le Makhzen demande à divers organismes et institutions financières internationales, ne vise pas à développer le pays ni à servir ses citoyens, car il n’y a qu’à observer les tours de vis sur les Marocains, qui rejettent l’option économique, social et sécuritaire pour s’en apercevoir, de même que les politiques expansionnistes et de normalisation avec l’entité sioniste, ainsi que l’accélération de l’acquisition d’armes de défense américaines patriote..

Malheureusement, le sort de ceux qui rejettent la politique du Makhzen est soit l’emprisonnement soit la torture. C’est ce qu’a révélé le rapport annuel de la Présidence du ministère public pour l’année 2020 concernant le détail des plaintes liées à la torture, la violence et mauvais traitements traités par le ministère public au Maroc.

Le rapport, qui a été publié par les médias marocains, a indiqué que le ministère public a traité 218 plaintes liées à des allégations de violence, d’atteinte à l’intégrité physique, de torture ou de mauvais traitements, qui ont été attribuées à des agents publics. Il s’agit notamment de 191 plaintes pour violences ou atteintes à l’intégrité physique, 21 plaintes pour torture et 6 plaintes pour mauvais traitements.

Empêtré dans des positions politiques qui lui sont, à lui d’abord, très préjudiciables, le Maroc, voisin ouest de l’Algérie, est mis en demeure de revoir sa politique de voisinage, de rectifier ses erreurs et revenir à des sentiers plus clairs. Le temps joue en sa défaveur ; de même que le grand bouleversement social qui le guette chaque jour risque fort de le surprendre un jour…

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