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Pourquoi l’année 2022 devrait être celle des PME-PMI en Algérie

Déjà, elles promettent de bousculer les vieux mastodontes de l’économie nationale. Jeunes, intelligentes, possédant l’audace managériale et le savoir-faire, elles sont dans les starting-blocks pour espérer faire banco dans un délai court. Et l’Algérie a réellement besoin d’entreprises qui assurent une valeur ajoutée réelle et valorisent les compétences nationales.

Ce type d’entreprise peut assurer une valeur ajoutée réelle, embaucher et valoriser les compétences nationales, ce qui peut, sur le long terme, libérer le pays de la rente pétrolière et créer un plus grand nombre d’entreprises créatrices de richesse et un tissu complémentaire de start-up, d’entreprises et de micro-entreprises.

La création des agences nationales publiques telles que l’ANDI, ANGEM, ANSEJ, etc., a permis l’encouragement et le financement ainsi que le développent des PME en Algérie. Sur les centaines de milliers lancées, avec un financement étatique, ou un équipement complet sous forme de prêts, il est vrai qu’une bonne partie n’en est pas sortie vivante, mais des centaines d’autres ont survécu et pu créer de la valeur ajoutée au paysage économique nationale.

Il est vrai aussi qu’il existe certaines difficultés qui entravent le bon fonctionnement des PME/PMI, parmi ces difficultés, le manque de financement et de garantis bancaires, de même que le manque de stratégies, de gestions, d’organisation et d’encadrement aux niveaux des PME/PMI. Mais avec le temps, et deux années après leur lancement, certaines commencent à prendre du volume et entame leur ascension.

   Ce qui transparait en Algérie, c’est cette prépondérance à se former dès l’université. Nous en avons déjà constaté plusieurs pépinières au niveau des universités algériennes innovantes, notamment à l’École nationale Polytechnique, qui a déjà a son passif plusieurs créations et brevets d’invention de jeunes qui se sont lancés dans la start-up innovante. 

   Aussi, de plus en plus, les start-up s’établissent dans des pépinières d’entreprises, incubateurs d’entreprises ou technopoles, ou encore dans des hacker houses, sur des marchés innovants. Leur nombre croît en particulier à partir des années 2015-2020, avec la nouvelle économie (ou économie numérique, à l’origine de la bulle Internet). Elles peuvent être financées par diverses formes de capital risque, business angels, fonds communs de placement dans l’innovation. 

La pandémie mondiale au coronavirus a été aussi en Algérie un motif pour penser en termes de start-up, puisqu’il s’agit d’une entreprise intelligente qui peut démarrer avec un petit budget et qui possède ses plans pour grandir vite, posséder une technologie sérieuse et pouvoir créer des postes de travail et de la richesse. 

L’Algérie s’imbrique dans une logique plus globale, celui de l’engouement pour les start-up, qui bénéficie aussi aux petites sociétés de biotechnologies et aux sociétés minières junior.

   Hormis les centaines de PME PMI lancés dans le cadre des financements étatiques pour les jeunes, une centaine de projets ont été financés par l’Algeria Startup Fund (ASF). Près de 70 projets ont émergé tout de suite. La valeur financière de ces 38 projets s’élevait à 400 millions dinars financés par six banques publiques. Aussi, 63% des start-ups labellisées ont été créées entre 2020 et 2021 c’est-à-dire 624 start-ups labellisées à l’échelle nationale et 6.657 personnes inscrites sur le site officiel des start-ups, dont 2.000 ont demandé le label. De même, beaucoup de start-ups ont bénéficié de financement ou d’un accord de financement pour être financées dans des délais courts.

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