Contrairement aux voix de la discorde qui prédisent une nouvelle année très difficile pour l’Algérie, le président de la république Abdelmadjid Tebboune dans ses vœux de fin d’année a affirmé que l’année 2022 sera celle du décollage économique. Les orientations et les décisions économiques adoptées durant l’année écoulée montrent que l’on s’achemine certes doucement mais sûrement vers ce renouveau économique tant attendu par les Algériens.
La fabrication locale par Saïdal du vaccin anti-Covid, la relance des projets d’usines de construction de bateaux de pêche en partenariat avec des compagnies étrangères spécialisées, l’appel d’offres du projet « Solar 1000 MW », la création d’une usine de fabrication de rail, le projet de construction d’une route reliant Tindouf à Zouerate, en Mauritanie, la création de deux Ecoles Nationales spécialisées en agriculture saharienne…etc. sont autant de preuves que la relance économique est bel et bien en marche et que l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages actuellement réduit à une peau de chagrin, sera au rendez-vous au plus tard au deuxième semestre de l’année de 2022.
Depuis des années, les experts n’ont jamais cessé de répéter que les problèmes du pays ont globalement pour origine, l’économie, et qu’il ne peut y avoir de solutions pour l’instabilité que vit le pays depuis des années, sans prise en charge réelle de ce volet. La Harraga, l’instabilité politique, l’insécurité, le chômage, le désœuvrement social… ont tous pour origine la crise économique. Tout le monde sait maintenant que le mal algérien est plus économique que politique ! Sans une économie stable et performante, un pays ne peut être que sujet à toutes sortes de crises ! Que peuvent en effet générer, des pénuries successives, un chômage galopant, une folle flambée des prix, une baisse drastique du pouvoir d’achat, sinon instabilité et tensions ! On ne peut convaincre des citoyens, les mettre en confiance et les engager dans des grands rêves nationaux si on ne peut pas leur assurer leur pain quotidien.
Sortir de l’indépendance aux hydrocarbures, diversifier l’économie en la structurant autour des secteurs agricole et industriels très puissants devant garantir une économie forte au pays est les choix adopté actuellement. Mobilisation des forces et des potentialités latentes, notamment chez les jeunes, lutte contre la bureaucratie, la corruption et les mentalités de la rente …tels sont les quelques instruments mis également en place pour donner à ces choix toutes leurs chances de concrétisation.
Car quels que soient les bonnes intentions du pouvoir en place, si la corruption, les pots-de- vins, le clientélisme…ne sont pas bannis, rien de solide ne peut être bâti. Le pari est lancé de garantir une vie digne aux Algériens en cette nouvelle année. Gageons qu’ils sera tenu !