La flambée des prix, les pénuries de certains produits de large consommation, les coupures d’eau, la bureaucratie … empoisonnent depuis quelque temps le quotidien des citoyens algériens. La récurrence et la simultanéité de ces préoccupations donnent aux thèses du complot invoquées ici et là pour en expliquer leurs origines, un certain crédit. Sans aucun doute, il y a des parties, que la stabilité de l’Algérie dérangent énormément et que le changement n’arrange pas.
Voyant leurs intérêts menacés, ces parties s’agitent dans tous les sens pour maintenir le statu quo et entretenir le désordre. Les mafias, celle du blé, du foncier, de l’import, des ports secs, des surfacturations…habitués à gérer impunément toutes sortes de réseaux de trafics, à amasser illégalement des fortunes, ne vont pas facilement lâcher prise. Résistant à toute forme de réformes dans les mœurs économiques, politiques et financières du pays , ces forces anti-changement, actionnées et encouragées par des marionnettistes d’ici et d’ailleurs redoublent de férocité et d’ingéniosité pour affaiblir l’Algérie et la transformer en proie facile aux officines étrangères qui veulent depuis au moins une décennie lui faire jouer la partition syrienne ou libyenne.
Trouvant le terrain propice en raison de l’incompétence, du manque de rigueur et du laxisme de certains responsables à tous les niveaux de l’édifice institutionnel, ces forces du mal actionnent tous leurs leviers pour saborder tous les efforts menant à la stabilité et à l’émergence réelle de la nouvelle Algérie. En été 2021, ces forces ont eu recours aux incendies pour exciter la colère des populations, aujourd’hui ils recourent à l’organisation artificielle de pénuries de toutes sortes pour fomenter des troubles sociaux. Les dernières révélations portant sur la saisie d’importantes quantités de blé, de sucre et d’huile destinées à la spéculation renseignent sur la volonté de ces « mentors du désordre » de susciter des tensions et d’ébouillanter le front social. Les grèves qui s’annoncent dans plusieurs secteurs en raison de ce marasme et de la baisse du pouvoir d’achat sont un indice que la cocotte sociale risque d’exploser à tout moment. Des soupapes sont nécessaires pour atténuer la pression actuelle. Tout doit être mis en œuvre en urgence pour l’approvisionnement régulier du marché et la stabilité des prix pour remettre le citoyen en confiance.