Le Syndicat national des pharmaciens d’officines (Snapo) a annoncé hier l’annulation de la grève nationale d’une journée renouvelable prévue par les pharmaciens d’officines dès le lundi 28 février 2022, indique un communiqué du syndicat publié sur Facebook.
Après une séance de travail avec la Directrice générale de la pharmacie au ministère de la Santé, tenue dimanche 20 février, le bureau national du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officines (SNAPO), s’est réuni et « a décidé de suspendre la grève prévue le 28 février 2022 », écrit-il dans un communiqué.
« Après un débat sur la situation actuelle de la profession, notamment les conditions d’ouverture, d’installation, de délocalisation et de fermeture des pharmacies, des garanties sur le fait qu’il n’existe aucun avant-projet de loi qui touche au fondement de la profession, ont été fournies », explique le syndicat.
Lors de cette réunion, les deux parties se sont entendues de « relancer le groupe de travail » composé de représentants du ministère, du SNAP et du Conseil de déontologie, pour « finaliser les textes réglementaires relatifs à l’activité de pharmacien privé et d’aide-pharmacien » et « la révision de la loi portant conditions d’ouverture et d’installation et de fermeture de pharmacie, dans un cadre consensuel et de concertation ».
Pour rappel, le Snapo avait annoncé l’organisation d’une grève nationale suite aux « déclarations tenues par Monsieur le Ministre de la santé devant l’assemblée populaire nationale sur l’activité pharmaceutique et la profession du pharmacien d’officine, annoncent des mesures imminentes qui vont toucher aux fondements de la profession ».
Ce dernier indique que contrairement aux déclarations faites, le Snapo n’a été associé par le ministère de la santé à aucun travail sur l’éventuelle révision de la réglementation régissant les officines pharmaceutiques.
Le Snapo rappelle que l’exercice d’une profession de santé ne doit pas être soumis à des considérations de libre concurrence se basant sur des critères commerciaux ou lucratifs qui risquent de mettre en péril la sécurité sanitaire et la subsistance de la profession ; qui reste avant tout soumise à des règles éthiques et déontologiques répondant à des exigences de santé publique.