Depuis Hassi Messaoud où il assistait à la cérémonie organisée à l’occasion de la célébration du 66e anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du 51e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, le premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a indiqué que l’état est déterminé à poursuivre ses efforts en matière d’investissement dans le secteur des hydrocarbures engageant dans ce sens une enveloppe dépassant les 39 milliards de dollars durant les quatre prochaines années. Et de préciser qu’un taux de 70% de ce montant sera consacré à l’exploration et au développement, notamment l’amélioration des taux de récupération au niveau des champs de Hassi Messaoud et Hassi R’mel.
La priorité pour les pouvoirs publics étant de préserver et à renforcer les capacités de production et d’exportation parallèlement à l’intensification des efforts d’exploration, l’amélioration des étapes d’extraction dans les champs de production, la réalisation d’un meilleur fonctionnement, la numérisation, l’application des techniques de pointe et la réduction des coûts, l’affectation de l’enveloppe décidée par le résident de la république entre ainsi dans cette perspective, a expliqué Aimane Benabderahmane
Le premier responsable de l’exécutif a rappelé à ce proposl’intérêt particulier qu’accord le président de la république à la poursuite du renforcement du rôle axial du secteur de l’énergie et des mines dans la mise en œuvre de la stratégie de l’Etat en matière de relance économique et de transition énergétique, une stratégie visant à accroître nos capacités de production pour répondre aux besoins énergétiques du pays sur les moyen et long termes.
Aimane Benabderahmane a précisé que cet intérêt découle de la profonde conviction quant à l’importance majeure que revêt le secteur de l’énergie et des mines en tant que vecteur de développement des autres secteurs économiques et d’accélération de la politique de diversification des recettes. Il a dans ce même contexte assuré le président de la République. Tebboune réitère son attachement à l’impérative poursuite et adaptation au cadre juridique de l’investissement dans les secteurs des hydrocarbures, des mines et des énergies renouvelables en vue d’encourager les investissements et garantir la sécurité énergétique du pays sur le long terme.
Et de rappeler, dans ce même sillage, que le gouvernement avait achevé tous les textes d’application relatifs à la loi sur les hydrocarbures et s’attelle actuellement au parachèvement de la mise en place du cadre juridique permettant de relancer l’investissement et faciliter et simplifier les procédures administratives y afférentes, et ce, en adéquation avec l’environnement économique actuel et les objectifs de promotion de la destination Algérie en matière d’Investissements directs étrangers (IDE), a poursuivi le président Tebboune.
Pour sa part, Mohamed Arkab, ministre de l’Energie et des Mines, a plaidé en faveur de l’adoptiond’une politique par le truchement de laquelle l’Algérie pourra assurer sa sécurité énergétique à long terme en recourant à toutes les alternatives énergétiques aussi bien solaire qu’éolienne que par l’introduction de l’énergie nucléaire et le développement et l’utilisation de l’hydrogène.
Selon Arkab, le choix de cette démarche répond à l’impératifd’accélérer et de soutenir le processus de transition énergétique qui seule sera susceptible d’apporter des solutions durables à même de répondre aux besoins de l’énergie conformément aux défis environnementaux, tel un facteur pour le développement industriel et la diversification économique ainsi que la préservation des ressources en hydrocarbures pour les générations futures.
Le ministre de l’énergie n’est pas passé sans mettre l’accentsur l’impératif de développer et de diversifier les ressources d’énergie en recourant à toutes les alternatives énergétiques renouvelables dont dispose le pays.