Le Président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune a présidé hier, une réunion du Conseil des ministres, consacrée à l’examen de deux projets de lois relatifs à l’Information et à l’Audiovisuel, et deux exposés inhérents aux secteurs des Affaires étrangères et de la santé.
Concernant le secteur de la Santé, Tebboune a donné des instructions rigoureuses pour établir un système de gestion moderne au sein des hôpitaux qui réponde aux aspirations des citoyens. De même, il a dévoilé les préparatifs de construction d’un hôpital moderne avec un partenariat algéro-qatari-allemand.
Concernant l’Information, le président Abdelmadjid Tebboune s’est dit satisfait de l’état d’avancement de la préparation de deux projets de loi sur les médias et l’audiovisuel, dans le cadre du processus de réforme démocratique vers lequel se dirige l’Algérie. A cet égard, il a instruit le gouvernement de continuer à enrichir ces deux chantiers, en renforçant les garanties de protection de la liberté d’expression et examiner ses concepts, notamment en ce qui concerne l’octroi du statut de journaliste professionnel. Et ce, outre les normes d’amélioration de la qualité du service des médias et de construction d’un discours médiatique responsable, ainsi que la garantie de la transparence du financement des médias.
En fait, il est plus que temps de faire du propre dans le secteur ; on sait que le secteur de la Communication demeure le dernier bastion qui n’avance pas, et qui, pis encore, s’englue année après année dans ses tiraillements et ses contradictions. Les problèmes dont se débattent les quotidiens nationaux n’ont d’égal que ceux dont se débattent aussi les chaînes de télévision privées, censés apporter une plus value au paysage médiatique, mais qui « brillent » par un non professionnalisme et une médiocrité affligeante, alors que le contexte géopolitique du pays commande à ces organes de presse d’être efficaces, performants et à la page de ce qui se fait dans d’autres pays, mieux ancrés dans la pratique professionnelle du métier d’informer.
Donc, autant pour la presse écrite que pour l’audiovisuel, le constat est amer et les chantiers en cours doivent impérativement séparer le bon grain de l’ivraie, les entreprises de presse de métier des boîtes productrices de copié-collé, d’incompétence et de médiocrité. C’est un sujet épineux sur lequel il serait utile de faire des piqûres de rappel, ultérieurement.
Lors de ce même Conseil des ministres, d’autres questions relatives à la prise en charge des préoccupations des citoyens ont été également au centre des débats, dont principalement la prise en charge des préoccupations des citoyens à la veille du mois de ramadan.