Comme prévu dans certaines analyses d’experts très au fait des rouages de l’économie et de la finance nationales, la monnaie nationale, le dinar algérien, a enregistré une nouvelle baisse face à la monnaie américaine le dollar.
Selon les cotations officielles publiées sur le site de la Banque d’Algérie et valable pour la période du 7 au 9 mars 2022, le dollar américain s’échange à 143,05 dinars à l’achat et 143,07 à la vente. De son côté, la monnaie commune européenne, l’Euro, s’échange à 155,51 dinars à l’achat et à 155,59 dinars à la vente.
La baisse du dinar face au dollar intervient alors que l’Euro a reculé fortement face au dollar américain, tombant à 1,0833 dollar ce lundi, à 13h05, en raison de la guerre en Ukraine.
Sur le marché parallèle de la devise, la monnaie unique s’échange à 213 dinars à l’achat et à 215 dinars à la vente. Le dollar américain s’échange à 192 dinars à l’achat et à 195 dinars à la vente.
Certes, cette baisse qui était prévisible au vu de la difficulté pour notre économie de se positionner à l’externe, peut à moitié être justifiée par la tendance inflationniste mondiale et les chocs successifs qui frappent les marchés boursiers depuis l’avènement du conflit russo-ukrainien.
Cependant on ne peut pas occulter les autres causes qui eux sont systémiques et récurrents. Même si aujourd’hui l’Algérie pousse en faveur de nouveaux outils de financement pour investir dans l’énergie, l’alimentaire, et l’intégration industrielle en réponse aux double chocs celui lié aux retombées drainées par la crise sanitaire dont les séquelles ne disparaissent pas et celle bien sûr liée au conflit ukrainien.
Et alors même que l’Algérie peinait à se ciseler un modèle économique qui lui permet d’embarquer sur le bateau du développement. Le choc économique né du conflit russo-ukrainien s’avère rude, et il aura des répercussions durables.
