L’économie mondiale a traversé ces deux dernières années une grave récession suscitée par les mesures limitatives dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus et par l’effondrement de l’activité commerciale et industrielle dans le monde.
Ce ralentissement a lourdement impacté es effets sur la croissance des économies à travers le monde, mais l’Algérie, qui n’est pourtant pas totalement intégrée dans l’économie internationale, a connu et connaîtra fort probablement dans un proche avenir une croissance hors hydrocarbures soutenue. Le pays possède toutes les potentialités matérielles et humaines pour être un pays pivot en matière de développement au niveau de l’espace euroméditerranéen et arabo-africain.
Cela passe forcément par un développement basé sur une grande cohérence et une meilleure visibilité dans la politique économique de l’État, de façon à éviter l’instabilité politique, juridique et sociale et surtout, adopter des règles de bonne gouvernance interne et donc une politique socio-économique hors la rente pétrolière.
Ainsi et après avoir bondit de 2,3 milliards de dollars à 5 milliards de dollars, la croissance des exportations devrait augmenter et pourrait atteindre les 6 milliards de dollars en 2022, grâce à la volonté qui a été enregistrée au cours du premier trimestre de cette année.
C’est ce qu’à affirmé Ali Bey Nasri, président de l’Anexal, Association nationale des exportateurs algériens, a révélé, ce mercredi 9 mars 2022, lors de son passage à la Radio chaîne I, affirmant que la croissance des exportations hors hydrocarbures en Algérie a connu une reprise qualitative entre 2020 et 2021.
Le président de l’association nationale des exportateurs algériens a indiqué par la même que les les autorités œuvrent avec ténacité à élargir la base des exportations en dehors des hydrocarbures en stimulant les investissements, notamment étrangers, dans les secteurs et les produits qui sont en forte demande sur le marché mondial.
De ce fait, a souligné l’invité de la radio Chaine I, la nouvelle loi sur les investissements encouragera les investissements locaux et étrangers, et permettra également aux entreprises de se développer dans un environnement sain et plus compétitif, sans discrimination entre les secteurs public et privé.
Il a estimé que la nouvelle loi sur les investissements est importante, et elle doit s’inscrire dans la stratégie nationale d’exportation, avec la contribution de tous les secteurs, y compris les exportateurs, dont le nombre est actuellement estimé à 1.200, et ce, en supprimant tous les obstacles qui entravent la reprise de cette activité.
Ali Bey Nasrise dit confient en tablant sur une significative augmentation des échanges commerciaux avec les pays africains et ce grâce aux lignes terrestres et maritimes récemment ouvertes , et d’appeler les autorités à ouvrir les investissements à l’extérieur du pays, en particulier dans les pays africains.
D’autre part, le même intervenant a indiqué qu’ « il est prévu au cours des six premiers mois de l’année en cours de mettre en œuvre la stratégie nationale d’investissement sur le terrain », ce qui, selon lui, « donnera une impulsion qualitative à l’économie nationale ».
Pour Ali Bey Nasri, et au regard de la sévérité des effets de la crise actuelle qui affecte les économies européennes et d’une manière générale l’ampleur des dommages pour le système capitaliste, cette crise peut être une opportunité pour l’Algérie de ce ciseler une place dans les marchés européens.