Najla El Mangoush est en passe de devenir la toute première ministre des affaires étrangères de Libye. Cette nomination historique constitue un pas dans la bonne direction pour les femmes en Libye.
En début de semaine, le Parlement libyen réunifié a approuvé à une majorité écrasante le gouvernement d’unité nationale (GNU), dirigé par le Premier ministre Abdul Hamid Debaiba.
Dans son cabinet soigneusement sélectionné, quatre femmes se sont vu attribuer des rôles ministériels au sein du gouvernement, la plus connue étant Najla Mangoush, qui devient la toute première ministre des affaires étrangères de Libye.
Mangoush est avocate de la défense pénale, titulaire d’une maîtrise en droit pénal de l’université de Benghazi, d’une maîtrise en gestion des conflits et de la paix de l’Eastern Mennonite University, aux États-Unis, et d’un doctorat en gestion des conflits et de la paix de l’université George Mason, aux États-Unis.
Elle a précédemment travaillé en tant qu’avocate de la défense pénale, professeur d’université et, pendant la révolution de 2011 en Libye, elle était à la tête de l’unité d’engagement public du Conseil national de transition (CNT).
Diplômée en résolution de conflits, elle a été la représentante de la Libye à l’Institut de la paix des États-Unis et a également occupé le poste de responsable de programme pour la consolidation de la paix et le droit traditionnel au Centre pour les religions mondiales, la diplomatie et la résolution des conflits à Arlington, en Virginie.
Mangoush apporte avec lui une longue liste de certificats et d’années d’expérience, ainsi qu’une série de bourses, dont la très convoitée US Scholarship for Academic Excellence (SAE).
Si la nomination du Dr Mangoush est un événement historique et progressiste pour la Libye, il n’en reste pas moins que le nouveau gouvernement libyen n’a pas tenu sa promesse de confier un certain nombre de postes ministériels à des femmes.