Plus d’une centaine de personnes ont été blessées, vendredi 15 avril, à Jérusalem, lors de heurts entre des manifestants palestiniens et des policiers israéliens sur l’esplanade des Mosquées, selon des témoins et des secouristes.
Selon un nouveau bilan, « 153 blessés palestiniens ont été transférés » dans des hôpitaux de Jérusalem et des « dizaines » d’autres ont été traités sur le site, a précisé le Croissant-Rouge palestinien à propos de ces violences dans la Vieille Ville de Jérusalem-Est, située dans un secteur palestinien occupé depuis 1967 par Israël.
Des médias à Tel Aviv affirment que la police israélienne a fait état de trois policiers blessés. Environ 400 personnes ont été arrêtées, selon le Club des prisonniers palestiniens, une ONG de défense des détenus.
Ces attaques israéliennes contre les Palestiniens ont ceci de dangereux en ce sens qu’ils se répercutent sur le comportement de Rabat, qui, profitant de cette situation de violation des droits du peuple, s’engagera plus aveuglément encore pour réprimer sans crainte les Sahraouis. Plus liées que ne le pensent certains, les causes sahraouie et palestinienne demeurent intimement liées et semblent entamer un dialogue à distance. La force de l’une passe chez l’autre, et vice versa, les douleurs semblent également être partagées.
Le silence de la communauté internationale est d’autant plus inquiétant qu’il s’inquiète sur la guerre en Ukraine et mobilise toutes ses forces pour y mettre terme. Cette politique de deux poids deux mesure est en train d’être d’ailleurs, très critiquée par les pays africains au sein même des instances onusiennes.