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Alger

La volte-face de Sanchez et son revirement ont « embrouillé » le dossier du Sahara

Dans sa réponse à la position algérienne, et en affirmant vouloir éviter les « polémiques stériles », le  ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, donne l’impression de ne pas avoir ni saisi la subtilité des propos du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ni l’étendue du gouffre qu’il a contribué à élargir encore plus en compliquant le problème plus que de mesure et en se lavant les mains d’un dossier dont Madrid est historiquement « responsable ».

Pour certains experts, « visiblement, le ministre des Affaires étrangères espagnol, José Manuel Albares, n’a pas bien saisi la subtilité des propos du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lorsqu’il a évoqué la brouille entre les deux pays en pointant du doigt l’aventurisme du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, notamment avec son revirement de position brusque dans le délicat dossier du conflit au Sahara occidental ».

Ce n’est pas la première fois que l’Espagne « mène un jeu dangereux au sujet du conflit au Sahara occidental », ont-ils encore soutenu, relevant « qu’en tant que puissance administrante, elle vient de marquer une seconde trahison à l’égard du Sahara occidental après la première de 1975, en foulant au pied les résolutions des Nations unies. »

« Le président de la République, qui a toujours soutenu que l’Algérie n’est pas engagée dans le conflit au Sahara occidental, a clarifié la position de l’Algérie vis-à-vis de l’Espagne en réaffirmant les liens étroits entre les deux pays, tout en regrettant la toute nouvelle position du chef du gouvernement qui ne peut en aucun cas être celle du peuple espagnol, et encore moins celle du roi Felipe, qui n’a jamais été pointé du doigt par le chef de l’Etat algérien, bien au contraire », rappellent les observateurs.

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