Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a dirigé hier, un conseil des ministres consacré notamment, à l’étude et à la discussion du nouveau projet de loi sur l’investissement.
Le président a chargé le gouvernement de continuer à enrichir le projet de mine de fer en raison de son importance et afin d’assurer sa pérennité. Selon le communiqué de la présidence de la République, le président a ordonné au gouvernement de présenter le projet de mine de fer à Ghar Jbeilat après l’avoir enrichi lors d’une réunion spéciale du Conseil des ministres le 19 mai.
Outre l’étude d’un projet de loi portant sur les conditions d’exercice des activités commerciales, deux présentations ont été faites sur la suite du projet de mine de fer à Ghar Jbeilat et le dossier des nouvelles wilayas. Concernant le dossier des nouvelles wilayas, le Président a souligné que le projet vise à alléger la charge du citoyen et à rapprocher l’administration de lui, de même qu’il s’agira aussi de poursuivre le processus de réorientation des ressources humaines au profit des nouvelles wilayas et créer une plate-forme permettant de désigner des postes en fonction de la densité de population ; donner également la priorité aux emplois créés dans les nouvelles wilayas, en tenant compte du facteur «ville d’origine» des employés transférés des wilayas mères, avec la possibilité d’ouvrir la porte à l’emploi.
Lors du même Conseil, le président Tebboune a ordonné la révision et l’identification de la liste des matières interdites à l’importation, en plus de les indexer lors des réunions gouvernementales et de les publier dans un décret exécutif.
Selon le communiqué de la Présidence de la République, le Président Tebboune a souligné que le contrôle de la liste des produits et biens interdits à l’importation vise à préserver et encourager la production nationale, ainsi qu’à pousser à la création d’un tissu industriel capable de répondre aux besoins des le marché national.
Il a également dirigé les instructions présidentielles pour développer un système de contrôle des importations, en particulier en ce qui concerne les marchandises douanières dans la position tarifaire « autres ». Il a en outre, ordonné au gouvernement de profiter des fluctuations du marché international et des prix élevés des matières premières en se tournant vers l’exploitation de l’abondance des matières produites localement pour développer la production nationale.
Concernant les Transports, le Conseil des ministres a avalisé l’achat par Air Algérie de 15 nouveaux avions, afin de renforcer sa flotte et renflouer les caisses, à un moment où la remontée financière s’impose à la compagnie aérienne comme une condition à sa survie.