Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a affirmé lundi à Alger que l’Algérie misait sur le développement du secteur des mines à l’effet d’accélérer la diversification de son économie, fondée essentiellement sur l’industrie pétrolière et gazière, a indiqué un communiqué du ministère.
Intervenant au Sommet international des ministres des Mines (SIMM) de l’année 2021, tenu en visioconférence et organisé par l’Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs (ACPE), M. Arkab a fait état du lancement du plan d’action 2020‐2024 pour permettre au secteur des mines, dont la contribution reste « modeste en dépit des grandes potentialités », de contribuer davantage au développement de l’économie nationale et à la création des postes d’emploi, notamment dans les zones enclavées, tout en tenant compte des aspects de protection de l’environnement.
Le plan d’action, ajoute la même source, prévoit la réunion de toutes les conditions garantissant l’attractivité du secteur et l’encouragement de l’investissement à travers la révision du cadre législatif et organisationnel régissant l’exploitation minière et la communication des informations précises aux investisseurs sur les cartes géologiques ainsi que l’inventaire des minéraux, afin de favoriser la prospection minière.
Il s’agit en outre de l’intensification des efforts de la recherche minière à travers la participation active des investisseurs privés, nationaux et étrangers, la promotion des petites et moyennes entreprises minières et le développement de grands projets industriels visant la valorisation des ressources minières locales importantes tels les projets de phosphate et la valorisation du gisement de fer de Gara Djebilet en vue d’assurer l’approvisionnement et le développement de l’industrie métallurgique nationale.
Le plan assure également le développement du partenariat pour drainer davantage de capitaux, acquérir les technologies et les techniques de recherche et de transformation des matières minérales et développer les ressources humaines en satisfaisant les besoins en matière de formation et de spécialisation.
La pandémie Covid‐19 a impacté la réalisation de ces objectifs visant le développement de l’exploitation minière en Algérie où elle a enregistré un ralentissement en matière d’exécution des mesures décidées en 2020.
Néanmoins, l’Algérie a su s’adapter aux difficultés générées par la pandémie à la faveur de strictes mesures engagées par le gouvernement algérien dès le début de la crise (fermeture des frontières réductions à 50% de la main d’œuvre…), a précisé le ministre.
Et d’enchainer, que l’activité minière s’est poursuivie régulièrement en Algérie grâce aux efforts des sociétés d’exploitation minière et au soutien du gouvernement à travers les mesures destinées à l’appui à cette activité, notamment l’ai‐ de financière et fiscale.
M. Arkab, a exprimé son souhait de voir le secteur d’exploitation minière se raviver en 2021 de par le monde et notamment en Algérie où cette activité dépend des échanges avec les partenaires étrangers dans le secteur des mines », conclut le communiqué.