Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz est devenu une arme redoutable et a fait oublier à l’Occident qu’il y a des morts quotidiennement dans les villes de Kiev. Les efforts qui devaient être faits dans le sens d’un compromis avec Moscou a tourné au folklore des va-t-en guerre.
La Russie a contourné savamment les sanctions occidentales pour se tourner vers les marchés asiatiques, et ça marche pour elle. Pour Alger, le bras de force avec l’Espagne n’a pas eu loin. L’Espagne qui s’est entourée de ses partenaires européens et Otaniens pour donner de la consistance à ses prises de positions très critiquables avec Alger, ne pourra pas échapper à la nécessité d’une révision purement commerciale dans la perspective de la hausse des prix à l’international. Ce qui est tout à fait légitime.
En effet, Sonatrach a décidé qu’il y a une augmentation des volumes d’exportations de gaz par le gazoduc vers l’Italie par rapport à l’Espagne, et que la décision de revoir les prix du gaz avec tous ses clients a été prise.
Sonatrach, par la voix de Toufik Hakkar, a précisé que « jusqu’à aujourd’hui, la destination du gaz algérien exporté n’a pas été transférée vers un autre pays. Et si cela est fait, Sonatrach a tout à fait le droit de prendre les mesures nécessaires.
Par ailleurs, le président-directeur général de Sonatrach, Toufik Hakkar, a confirmé les travaux pour accélérer les démarches. Construire un gazoduc transsaharien entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria : « Le projet de gazoduc transsaharien entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria n’est pas comparable », a déclaré Taoufik Hakkar. Avec un autre projet qui traverse plus de 12 pays.
Tawfiq Hakkar a poursuivi : « Le projet de gazoduc transsaharien avec 12 pays en sera le coût. Le prix du gaz est élevé, ce qui donne la préférence au projet algérien.