« Tel est pris qui croyait prendre ». Les Etats-Unis et l’Union européenne qui croyaient provoquer l’effondrement de l’économie russe par les paquets de sanctions qu’ils ont mis en place à son encontre depuis le début du conflit ukrainien, commencent à douter de l’efficacité de ces sanctions et à se rendre compte qu’elles sont carrément contre-productives.
Ceux qui plastronnaient et soutenaient depuis mars dernier qu’ils allaient mettre l’économie russe à genou, se ratatinent maintenant et se font de plus en plus moins bruyants. Et pour cause ! Ils sont tombés dans leur propre piège. En s’attendant à son enlisement dans le bourbier ukrainien et à l’affaiblissement de son économie russe, ils ont eu l’effet boomerang. Sur les champs de batailles, les forces russes accumulent les victoires, et sur le plan économique, la Russie s’en sort plutôt bien et ce sont les Etats-Unis et l’Union européenne qui se retrouvent empêtrés dans des problèmes de récession économique.
L’économie russe est entrain de se renforcer merveilleusement au détriment des économies occidentales. Le rouble a augmenté de plus de deux fois et demie sa valeur face au dollar. Les monnaies européennes, l’euro et la livre sterling, quant à elles, sont en chute libre atteignant des niveaux jamais atteints depuis vingt ans, en engendrant une folle augmentation des prix et une cherté insoutenable du coût de la vie. L’Occident fait face actuellement à une grave crise économique qu’il a lui-même provoqué. Il subit de plein fouet les conséquences de ses postions bellicistes et de ses prétentions expansionnistes.
S’étant pris les pieds dans le tapis et sentant le vent tourner en faveur de l’économie russe, l’US et l’OTAN tentent actuellement en secret de mettre fin à la guerre en Ukraine par la voie diplomatique. Le journal allemand, Die Welt, a révélé l’existence de contacts et de pourparlers secrets entrepris par les États-Unis et leurs alliés pour trouver des issues politiques à ce conflit qui commencent à les mettre sérieusement en difficulté. La tournée de Joe Biden au Moyen-Orient, du 13 au 16 s’inscrit dans cette quête à résoudre les retombées économiques de la crise ukrainienne et à tenter de sauver la désormais précaire domination occidentale sur le monde. Y réussira-t-il ? Pas évident, quand on sait que plusieurs analystes lui prédisent le même destin que celui du Premier ministre britannique Boris Johnson.
C’est indéniable, par leur bêtise et leur zèle, les va-t-en guerre occidentaux n’ont semé que ruine, terrorisme et destruction dans les pays où ils sont intervenus. Irak, Afghanistan, Syrie, Libye, Ukraine…des pays naguère prospères et calmes sont transformés en enfer sur terre à cause de l’interventionnisme occidental. Et il faut que cela cesse !