La parole a été donnée et il faut croire en la parole donnée ; jusqu’à preuve du contraire. En tous cas, le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, et les membres de son Conseil ont prêté serment, jeudi à la Cour d’Alger, pour entamer officiellement leur travail, notamment la préparation des prochaines élections législatives, et, de ce fait, devraient donner plus de gages de sérieux et de crédibilité.
Le président de l’ANIE, les membres de son Conseil et le coordinateur de sa délégation dans la wilaya d’Alger ont prêté serment conformément à l’article 43 de la Loi organique relative au régime électoral.
A cette occasion, Charfi a mis en avant « la démarche de l’ANIE visant à renforcer la démocratie et à conférer la légitimité constitutionnelle aux institutions étatiques depuis sa première prestation de serment coïncidant avec l’échéance présidentielle », soutenant que cette instance « a su gagner la confiance des partis et des acteurs sur la scène politique ».
C’est sur les épaules de cette instance que reposera le défi de faire en sorte que les prochaines législatives ne soient pas entachées d’irrégularités et qu’elles soient propres. Sinon, les effets seront dévastateurs auprès de la population, qui ne croira plus en rien et le fossé se creusera encore plus. Cette instance aura la lourde tâche de donner légitimité et crédibilité aux résultats du scrutin. Sinon, non seulement on se retrouvera au point zéro, mais on aura décalé d’un cran plus en arrière. Il est dit que les pratiques du passé devaient être bannies et combattues.